Je me permets de te répondre, car j'ai déjà vécu ça avec des prédéfinis (tous hormis sur un unique forum, c'est pour dire).

Un prédéfini du manga, c'est encore pire qu'un prédéfini des membres. Ils sont bien souvent pleins de fans et n'offrent parfois pas assez de matière à découdre pour les jouer. Une personne de la première génération, c'est donc bien plus compliqué que la Dixième, même de la neuvième, car le peu que l'on sait de celle-ci est déjà plus grand que le peu de la première. Il est normal d'avoir l'impression de mal les jouer, car même le créateur ne les a pas développé au point de pouvoir les jouer dans toutes les situations. C'est parce qu'ils sont soi-disant pas assez important. Bien sûr, après, ce sont les roleplayeurs qui en pâtissent, mais, il y a quelques moyens d'éviter ça, ou du moins, j'arrivais à gérer les prédéfinis que je jouais grâce à ces moyens.

Chaque personnage à un quelque chose d'unique et qu'il faut mettre en avant. Un côté doux et simple que l'on peut ressentir à travers les lignes, un air dur et beaucoup de haine avec des phrases courtes, violentes, crues et brusques, des gens plus ou moins normaux avec un peu de tout, qui change selon les situations et les ambitions. On peut même voir que dès qu'il y a un peu d'amour dans l'air, les textes deviennent bien plus poétique. Cette façon d’adapter son style d'écriture au personnage que l'on joue permet d'entrer encore plus dans sa peau, de devenir lui, de penser comme lui et de bouger comme lui. Par exemple, pour le personnage de G., avec le peu qu'on sait, un style plutôt brusque, qui change de paragraphes comme de chemises, qui parait parfois loin de la scène alors qu'il y est peut-être adopté. Le côté brusque pour sa personnalité, le changement de paragraphes pour faire un peu une métaphore avec la tempête qui n'attends pas et qui bouge rapidement, donc changement de sujet parfois rapide, et qui parait parfois loin de la scène, tout simplement pour la flamme de la tempête qui est souvent pour les armes à distances, et qui peut aussi coller au caractère. Tu vois ? (enfin, je dis des exemples, après, c'est mon point de vue, chacun à la sien)

Déjà, RP avec un style qui colle, qui plaît et qui ne donne pas l'impression de faire des posts nuls, c'est de comprendre son personnage un peu plus. Et quand on comprend son personnage, on peut s'imaginer un futur, un avenir. Il faut se donner une idée de ce que l'on veut, mais la laisser flexible, car les surprises ne manquent pas dans l'univers du rp. Une relation prévue ainsi peut très vite changer si le personnage de l'autre évolue, et ce sans qu'on s'y attende. On a donc une base, parfois une fin, mais il ne faut jamais avoir le milieu, car sinon, il n'y aurait plus de plaisir. (d'ailleurs, c'est pour ça que certaines personnes commencent en écrivant la mort de leur personnage avant la naissance même, car ils savent ainsi où ils veulent aller, ils décrivent ensuite le debout avant le rp pour avoir une base, et le reste vient tout seul selon les gens que le personnage côtoie)

Certes, cette technique peut paraître bizarre, le fait d'avoir un style précis en fonction du personnage, de prendre juste une base et une fin, mais c'est bien plus simple et plus pratique de fonctionner ainsi, surtout pour les prédéfinis, car cela évite le OOC vu que le but est fixé dès le départ et qu'il est adapté au personnage. Peut importe le chemin que celui-ci empruntera, il arrivera toujours au point où il sera joué comme on veut, et donc de la bonne manière.

Après, l'Homme fut créé pour être un increvable insatisfait, mais il n'empêche que ce n'est pas parce que tu as/auras l'impression que ce que tu fais est nul que ça le sera forcément, beaucoup de gens diront le contraire, et bien souvent ils diront vrai. Et vu le si ô radieux nombre (frôlant zéro) d'informations que l'on a propos de G., un peu d'OOC ne peut faire de mal, cela lui rajoute même de la profondeur, de la texture.

Enfin, voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, en espérant ne pas avoir raconté du caca à côté de la plaque.